Qu’est-ce que l'Aloe vera ?

Qu’est-ce que l'Aloe vera ?

 

Dans l’univers des plantes médicinales, il en est une qui est exceptionnelle et unique en son genre. Elle peut, en effet, aussi bien agir sur nos cheveux que sur notre santé intestinale !

 

Grâce à ses dizaines de composants bioactifs, contenus principalement dans son gel, étudiés et reconnus elle se classe parmi les meilleurs remèdes naturels utilisés depuis des millénaires.
On vous parle aujourd’hui de cette merveille de la nature qu’est l’Aloe Vera.

Un peu d’histoire… Et de géographie

L'Aloe Vera, souvent appelée "plante miracle" ou "guérisseuse de la nature", est utilisée à des fins médicinales dans plusieurs cultures depuis des millénaires : grecque, égyptienne, romaine, mexicaine, indiennes et chinoises.
Les reines égyptiennes Néfertiti et Cléopâtre l'utilisaient dans le cadre de leurs régimes de beauté habituels. Alexandre le Grand et Christophe Colomb l'utilisaient pour soigner les blessures des soldats (1).
En 1930, un tournant s'est produit lorsqu'elle a été utilisée avec succès pour traiter la radiodermite chronique et sévère (2,3).

Sa composition : 

Il existe plus de 400 espèces d'aloès cultivées dans le monde, mais c'est l'Aloe barbadensis miller qui a été la plus étudiée et utilisée dans le monde.
La plante a des feuilles charnues triangulaires aux bords dentelés et des fleurs tubulaires jaunes (3). Chaque feuille est composée de trois couches :

1) Un gel intérieur clair qui contient 99 % d'eau et le reste est composé de glucomannanes, d'acides aminés, de lipides, de stérols et de vitamines.

2) La couche intermédiaire de latex qui est la sève jaune amère.

3) La couche épaisse externe appelée écorce qui a une fonction protectrice.

Les vertus de l’Aloe Vera

De nombreuses études ont démontré ses nombreuses vertus en prise interne grâce à ses molécules comme l’aloéride ou le C-glucosyl chromone (4), une action stimulante sur les défenses naturelles (5,6 ) et apaisante sur les troubles intestinaux et digestifs en améliorant le transit. 

Son action hydratante et régénérante cutanée est également reconnue. Les mucopolysaccharides aident à retenir l'humidité dans la peau. L'aloé vera stimule les fibroblastes qui produisent les fibres de collagène et d'élastine rendant la peau plus élastique et moins ridée. 
Les acides aminés adoucissent également les cellules cutanées qui ont perdu leur souplesse et le zinc agit comme un astringent pour resserrer les pores. 
Ses effets ont également été étudiés dans le traitement de la peau sèche du visage et des mains notamment (7). Mais l’aloe vera n’agit pas seulement sur l’hydratation et la régénération, on retrouve également un effet anti-acné.

Nous pourrions ainsi écrire encore des pages entières sur les bienfaits de cette plante, tant son utilisation est ancienne et que des centaines de recherches lui sont consacrées, mais le meilleur moyen de constater son efficacité reste de l’essayer et certainement de l’adopter dans votre routine beauté et santé. 


BIBLIOGRAPHIE  

1-    Marshall JM. Aloe vera gel: What is the evidence? Pharma Jr. 1990;24:360–2.
2-    Davis RH. Aloe vera: A scientific approach. New York: Vantage Press; 1997.
3-    Surjushe A, Vasani R, Saple DG. Aloe vera: a short review. Indian J Dermatol. 2008;53(4):163-6. 
4-    Hutter JA, Salmon M, Stavinoha WB, Satsangi N, Williams RF, Streeper RT, et al. Anti-inflammatory C-glucosyl chromone from Aloe barbadensis. J Nat Prod. 1996;59:541–3.
5-    Jain S, Rathod N, Nagi R, Sur J, Laheji A, Gupta N, Agrawal P, Prasad S. Antibacterial Effect of Aloe Vera Gel against Oral Pathogens: An In-vitro Study. J Clin Diagn Res. 2016 Nov;10(11):ZC41-ZC44.
6-    Hart LA, Nibbering PH, van den Barselaar MT, van Dijk H, van den Burg AJ, Labadie RP. Effects of low molecular constituents from aloe vera gel on oxidative metabolism and cytotoxic and bactericidal activities of human neutrophils. Int J Immunopharmacol. 1990;12:427–34.
7-    West DP, Zhu YF. Evaluation of aloe vera gel gloves in the treatment of dry skin associated with occupational exposure. Am J Infect Control. 2003;31:40–2.

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